Le matin

 

Texte de Bernard VALAIS – auteur SACEM – Tous droits réservés -

 

 

Quand le coq du village réveille les chiens

Et que, sans ambages, s’embarque le marin,

 

LE MATIN.  ( chœur )

 

Quand le soleil allume ses mille bougies

Doucement, une à une, et chasse la nuit,

 

LE MATIN.  ( chœur )

 

Quand la rosée s’éveille, puis chausse son voile

Poussée par le soleil, elle suit le étoiles,

 

LE MATIN.  ( chœur )

 

Quand les jeunes mariés chaudement enlacés

Cessent de rêver, et s’offrent un premier baiser.

 

LE MATIN.  ( chœur )

 

Quand l’oiselle dans son nid se met à piailler

Son café, ses biscuits, son petit déjeuner,

 

LE MATIN.  ( chœur )

 

Quand la rose s’arrête de lire son ombre,

Et redresse la tête, face à la pénombre.

 

LE MATIN.  ( chœur )

 

Quand la lune a refroidi les cœurs enflammés

Alors elle sourit, et se remet à errer,

 

LE MATIN.  ( chœur )

 

Puis la lumière s’invite dans le petit jour,

Elle frappe à la vitre et réveille notre amour.

 

LE MATIN.  ( chœur )

 

Et soudain apparaît te tenant dans sa main

Un p’tit bout de bonheur en habit quotidien.

C’est le jour qui s’installe à même l’oreiller,

Un moment de magie sans cesse recommencé.

 

Une envie de soleil lézarde au creux du lit,

Et ta lune coquine s’y frotte sans bruit.

Des étoiles s’allument en nos yeux épanouis,

Eclipsant à nos feux les restes de la nuit.

 

La rosée dehors, se fait buée au carreau,

Elle nous cache au passant, comme un discret rideau.

C’est un jour qui se déploie dans ton air câlin,

Un jour qui se chante, un peu comme un refrain,

 

Un refrain qui se niche dans la fuite des jours,

Où la vie, pour nous deux, met ses plus beaux atours.

Un petit air que l’on aime, qui te rappelle sans fin

Que pour la vie, je t’aime, le soir comme le matin ;

 

 AUJOURD’HUI