Fanny

Paroles de Bernard VALAIS – Tous droits réservés -
Nous avons glissé du soleil
Entre les fils de ton prénom
Afin que dès que tu t’éveilles,
Tu illumines notre maison ;
Des sourires en ribambelles,
Qui ricochent de joues en joues,
Nous font une pluie d’étincelles,
Et nous parent mieux que des bijoux.
C’est le souvenir de Pagnol,
De la Provence et ses grillons :
N’était ce pas la meilleure école
Pour mettre la vie en chanson ?
REFRAIN
Fanny !
Mimi pinson, mimi jolie,
C’est la Provence en plein Paris ;
Y’a des cigales qui chantent la nuit,
Depuis ta venue dans mon nid !
Fanny !
P’tit oiseau de mon paradis,
J’entends encore tes gazouillis ;
C’était le plus doux alibi
Pour mes petites insomnies…
Fanny !
Je sais qu’un jour tu t’en iras ;
Ca doit faire drôle à un papa
De voir sa fille partir au bras
D’un jeune loup qu’il ne connaît pas…
Et ce n’est pas l’esprit du vent
Qui, le soir, miaule à ta fenêtre,
Mais c’est un caprice du temps
Qui déjà cherche à te connaître.
S’il fait parfois peur aux enfants,
Aux petits qui viennent de naître
C’est pour que, devenus plus grands,
Ils sachent bien le reconnaître.
Et sous les ponts de nos rivières
Des rêves s’écoulent, nonchalants.
Les tiens me sont tellement plus chers :
J’me méfie de tous les chalands !
REFRAIN
Fanny !
Mimi pinson, mimi jolie,
C’est la Provence en plein Paris ;
Y’a des cigales qui chantent la nuit,
Depuis ta venue dans mon nid !
Fanny !
P’tit oiseau de mon paradis,
J’entends encore tes gazouillis ;
C’était le plus doux alibi
Pour mes petites insomnies…
Fanny !
Je sais qu’un jour tu t’en iras ;
Ca doit faire drôle à un papa
De voir sa fille partir au bras
D’un jeune loup qu’il ne connaît pas…
Je te crois toujours si fragile,
Cristal que l’on peut ébrécher,
D’un simple coup de cœur mal habile
D’un coup d’amour mal partagé.
Ta fraîcheur fuirait, goutte à goutte,
Comme d’un vase qu’on vient de fêler.
Je n’aurais plus le moindre doute ;
Et je saurais ton cœur brisé.
Alors viendraient à ton secours
Les gais soldats de ton prénom,
Petits gardiens de tes amours,
Des milliers de criquets polissons.
REFRAIN
Fanny !
Mimi pinson, mimi jolie,
C’est la Provence en plein Paris ;
Y’a des cigales qui chantent la nuit,
Depuis ta venue dans mon nid !
Fanny !
P’tit oiseau de mon paradis,
J’entends encore tes gazouillis ;
C'était le plus doux alibi
Pour mes petites insomnies…
Fanny !
Je sais qu’un jour tu t’en iras ;
Ca doit faire drôle à un papa
De voir sa fille partir au bras
D’un jeune loup qu’il ne connaît pas…