LE GRAND MANTEAU
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Paroles : Bernard VALAIS Musique : Pascal THESSERRE
Le Grand Manteau se tisse,
Comme une lourde pelisse,
Inutile artifice,
D'un
Géant.
Il nous fait la grimace
Quand on se voit dans la glace :
Faut bien laisser la place
Aux
Suivants.
Alors nous, on s’efface…
On grimpe sur des échasses,
On marche dans nos traces
En
Tremblant,
Comme des pantins esquissent,
Des pas vers le supplice,
Insidieux délice,
Des
Vivants.
REFRAIN
Le Grand Manteau, réglisse,
Règle nos vies et glisse
Sur la patine
Noire
Du temps.
Le Grand Manteau, malice,
Oublie avec délice
Les heures tendres et câlines,
Les
Tourments.
Ultime sacrifice
Au
Printemps.
Le Grand Manteau se tisse,
Comme une lourde pelisse,
Inutile artifice,
D'un
Géant.
A grands coups de coutures,
Il achève la doublure,
Acteur de démesure,
Si
Touchant,
Qui reprend les postures
Pour forcer sa nature
Et cacher ses blessures,
Aux
Passants.
Peu à peu, on dévisse
Sur la pente trop lisse,
Comme un guerrier en lice,
Face
Au temps.
REFRAIN
Le Grand Manteau, réglisse,
Règle nos vies et glisse
Sur la patine
Noire
Du temps.
Le Grand Manteau, malice,
Oublie avec délice
Les heures câlines,
Les
Tourments.
Ultime sacrifice
Au
Printemps.
Le Grand Manteau se tisse,
Comme une lourde pelisse,
Inutile artifice,
D'un
Géant.
De la peur plein les poches,
Nos passions s’effilochent,
Oubliant les encoches
Au
Bon temps.
Quand retentit la cloche,
On range nos galoches :
Fini de faire les mioches,
En
Frimant.
Dans le lointain s’esquissent
Un à un les prémices
De l’ultime caprice
Du
Gardian.
REFRAIN
Le Grand Manteau, réglisse,
Règle nos vies et glisse
Sur la patine
Noire
Du temps.
Le Grand Manteau, malice,
Oublie avec délice
Les heures tendres et câlines,
Les
Tourments.
Ultime sacrifice,
Au
Printemps