BRIOLLAY
Paroles : Bernard VALAIS Musique : NIOBE
Interprète : NIOBE
Briollay, c’est une presqu’île
Qui se raconte quand vient le soir,
C’est comme un cap, une péninsule,
C’est du Rostand en Pays d’Loire.
C’est comme un nez sur une figure
Une figure poussée par le vent,
Qui soudain affale sa voilure,
Qui s’arrête et qui prend son temps.
Elle tend sa vie comme une amarre
Dans le rosé du soleil couchant
Aux pénichettes à quai pour un soir
Qui s’agrippent à contre-courant.
REFRAIN MUSICAL
Mais Briollay, c’est une vigie
Dès que l’hiver monte au créneau,
Quand les rivières en furie
Prennent ses larges prairies d’assaut.
Alors les bosquets de peupliers,
Comme d’immobiles vaisseaux
Se font tristes épaves échouées
Que le printemps réveille en sursaut.
Le Loir la garde dans son bec
En prenant la Sarthe à son bras :
Il paraît que depuis Villevêque,
Le coquin ne pense plus qu’à ça !
REFRAIN MUSICAL
Ah, Briollay ! C’est une commère
Accoudée au balcon du temps,
L’œil rivé sur ses deux rivières
Qui s’épousent vers Ecouflant.
Briollay, c’est un peu comm’une fille
Que, l’dimanche, viennent voir les garçons,
Accrochée là pour plaire aux anguilles,
Aux pêcheurs qui trempent leurs hameçons.
Mais ce n’est pas vraiment une ville ;
Elle se fout des « Qu’en dira-t’on ».
Ses rives ont les courbes gentilles ;
D’un port qu’aurait pas la vocation.
REFRAIN MUSICAL
Ce n’est pas tout à fait une île
Même si l’eau fait battre sa vie.
Elle en a quand même un peu le style
Avec ses ponts qui s’noient sous la pluie.
Les barques accrochéses à ses rives
Comme des ragondins en bois noir
Se méfient de ses eaux trop vives
Qui enflent au moindre hasard.
On sait bien où tout cela « Maine »
Quand on s’ promène au bord de l’eau !
Alors comme un feu de Saint Elme V'là l'chanteur qui monte au créneau
L’chanteur de quart à la passerelle,
Pour veiller au destin de sa ville !
Il la chante pour prendre soin d'elle
Et pour rendre hommage à son style !
Il la chante pour prendre soin d’elle Et pour rendre hommage à son style !
REFRAIN MUSICAL