JOURNAL INTIME
Paroles : Bernard VALAIS Musique : F de GREEF
Interprète : SylvianeS

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C'est un petit livre ouvert
Qui se porte à même la peau,
Rigoles où la lumière
Parfois se change en eau
De mer.
C’est comme un journal intime
Où les traits de mascara
Tracent les bords de l’abîme
D’où tu plonges au fond de moi,
Si fier.
REFRAIN
Rigoles amusées,
Quelquefois abusées,
Amères ou enjouées,
Si douces ou bien salées,
Mes rides.
C’est l’encre de la vie
Qui les dessine à mes yeux ;
Les lignes sont plus jolies
Quand on les écrit à deux,
Mes rides.
C’est une coupelle où je pose
Une à une les bougies
Allumées quand toi, tu oses
Ce que mon corps s’interdit,
Sans toi.
C’est la cire qui se creuse
Des désirs inassouvis,
Des marques mystérieuses
Et qui serpentent à l’envi
Sur moi.
REFRAIN
Rigoles amusées,
Quelquefois abusées,
Amères ou enjouées,
Si douces ou bien salées,
Mes rides.
C’est l’encre de la vie
Qui les dessine à mes yeux ;
Les lignes sont plus jolies
Quand on les écrit à deux,
Mes rides.
C’est l’enfant que l’on a eu,
Et qui coule partout de moi,
C’est tous ceux qui ne sont plus ;
Ca aussi, c’est écrit là,
Tu vois.
Chaque ligne est une histoire,
Un chagrin ou une joie
Un petit ruisseau d’espoir
Un sillon de désarroi,
Je crois.
REFRAIN
Rigoles amusées,
Quelquefois abusées,
Amères ou enjouées,
Si douces ou bien salées,
Mes rides.
C’est l’encre de la vie
Qui les dessine à mes yeux ;
Les lignes sont plus jolies
Quand on les écrit à deux,
Mes rides.
C'est un livre inachevé
Qui se grave à petits traits,
Mon grimoire particulier
Où je consigne en secret,
Nos vies.
Page à page, de plis en plis
Je ne caresse nul autre espoir
Dans chaque rêve, chaque nuit,
Que t’avoir dans ce mémoire
Aussi.
REFRAIN
Rigoles amusées,
Quelquefois abusées,
Amères ou enjouées,
Si douces ou bien salées,
Mes rides.
C’est l’encre de la vie
Qui les dessine à mes yeux ;
Les lignes sont plus jolies
Quand on les écrit à deux,
Mes rides.