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DES AVIONS ET DES HOMMES
N° DEPÔT S.G.D.L. N O423
 
 
SERIE DE SIX EPISODESPOUR LA TELEVISION 
(minimum)
ECRIT EN COLLABORATION AVEC FRANCOIS NIVERNAIS
RESUME
EPISODE - 1 -

A Paris, Gérard VANOVSKY, petite quarantaine grand et énergique, gare sa voiture le long du trottoir, en sort un sac qu'il se loge sur le dos et se dirige vers l'immeuble.

Dans l'appartement, Louise VANOVSKY ferme son sac de voyage, va vers le fauteuil, y prend son imperméable qu'elle enfile. C'est alors que la porte s'ouvre et que son mari entre. Il pose brutalement son sac par terre et prend sa femme dans ses bras.
 - A cinq minutes, on se ratait, dit sa femme.
Le mari est surpris.
 - Ben oui, dit la femme, je pars.... A quelle heure je décolle... Tu l'avais oublié ?...
Tristement, il va à la fenêtre.
 - Etre pilote et épouser une hôtesse de l'air... quelle connerie ?
Elle vient près de son mari.
 - Et on ne travaille pas ensemble, dit-elle, ça ne m'amuse pas, tu sais... Moi, ça fait trois jours que je t'attends... toute seule.
Il se tourne vers elle, lui caresse la joue.
 - Et tu reviens quand ?
 - Dans trois jours, murmure-t-elle
Ils se serrent l'un contre l'autre.
 - On se croisera peut-être dans l'escalier, murmure le mari.

- 2 - 

En ETHIOPIE, dans une maison pour enfants seuls, le Père ANGELO fait visiter les chambres à un couple, le docteur André S0UVAL et le docteur Madeleine MORVAN.
 - Votre oeuvre est admirable, dit le docteur SOUVAL.
 - Non, répond le Père ANCELO, aider les petits délinquants à se retrouver dans l'humanité, c'est un devoir... Et pour moi, c'est un grand bonheur.
 - Si tout le monde faisait comme vous, le monde entier serait changé, dit le docteur HORVAN.

Le Père ANGELO et les deux docteurs sortent de la maison d'accueil. Au-dessus de la porte, on voit le panneau " ACCUEIL DES JEUNES". Tous trois marchent vers la mer.
 - Vous,  dit le Père ANGELO, médecins tous les deux, vous n'avez rien à m'envier, vous faites encore mieux.
Tous trois arrivent au bord de la mer où un groupe d'enfants ramasse des étoiles de mer et les rejette à la mer.
 - Ne vous fatiguez pas à cela, dit le Père ANGELO. Il y en a tellement que c'est inutile.... Allez.... Venez...  On rentre.
Tous les enfants cessent leurs gestes et partent du bord de la mer, sauf un qui se baisse, ramasse une étoile, la regarde deux secondes et la lance à la mer.
Puis il se tourne vers le Père ANGELO.
 - Oui. .. c'est vrai, mais pour celle-là, ça change tout. Et le petit garçon regarde l'eau où il a jeté l'étoile de mer. Et il semble triste en partant pour rejoindre les autres enfants. Les trois adultes se regardent.
On voit le Père ANGELO raccompagner les deux docteurs près d'une Land-Rover où attendait un chauffeur qui vérifiait le moteur de la voiture.
 - Vous avez bien vu, dit le Père ANCELO, je n'ai pas de problème.
 - Oui, répond le docteur SOUVAL, mais si vous en avez, hein pas d'hésitation, un appel et on arrive.
 - D'autant plus, ajoute le docteur MORVAN, que les problèmes, on ne les voit pas toujours; on les découvre parfois trop tard, quand on ne peut plus les solutionner.
La Land-Rover repart, emmenant les deux docteurs.

Les enfants sont dans le centre d'accueil. Le Père ANGELO entre et appelle le petit garçon du bord de mer. Tous deux sortent.

Le Père ANCELO tient le petit garçon par l'épaule pour sortir. Ils s'arrêtent et le Père ANGELO montre du doigt au petit garçon le nouveau panneau au-dessus de la porte d'entrée "LA MAISON DES ETOILES DE MER". Tous deux sont émus.

Au loin, la Land-Rover arrive sur un petit terrain d'atterrissage, près d'un petit avion. Là, les docteurs SOUVAL et MORVAN retrouvent le pilote VANOVSkY.
 - Alors, dit VANOVSKY, contents de vos visites?
 - Oui, répond le docteur SOUVAL, on a rencontré un homme formidable, le Père ANGELO.
 - Pour lui, ajoute le docteur MORVAN, les enfants sont toute sa vie... Oui... merveilleux, ce bonhomme.

- 3  - 

L'avion vient de décoller de PARIS, en direction de l'AFRIQUE.

Le steward remarque une très jolie jeune femme assise près de l'issue de secours, juste à côté de son propre siège de décollage. Sans dire un mot, regardant toujours la jolie femme, il vient prendre place sur son siège en plaçant son coude contre celui de sa belle voisine. Elle ne bouge pas. Il la regarde et attend. Elle ne bouge toujours pas.

Le steward, Bernard MAUPAS doit se lever. Il le fait en regardant sa belle voisine. Elle lui fait un large sourire. Il en fait autant.

On voit l'avion au-dessus de l'AFRIQUE. Dans l'avion, le stew. Bernard MAUPAS regagne son siège. La jolie voisine repose alors son bras contre le sien, mieux qu'au départ.

L'avion va atterrir. Bernard MAUPAS doit à nouveau se lever. Avec sa belle voisine, ils se regardent. Il a encore droit à un splendide sourire.

Ce qu'il ne sait pas, le steward Bernard MAUPAS, c'est que la jolie femme le connaît; comme lui, elle est souvent en mission puisque c'est tout simplement le docteur Nadine ROUSSIN. Quelle surprise pour lui quand ils vont se retrouver !

- 4 -

En  ETHIOPIE, on dècharge des caisses d'un avion assez gros puis on les charge dans un avion plus petit qui doit les transporter à l'intérieur du pays. Ce petit avion est plus que plein. Il sera piloté par Catherine MAURY, accompagnée par le steward Georges HOLBEL qui est en mission.
 - Il est trop chargé, s'étonne Catherine MAURY.
 - Oh non ! Ca ira, la rassure un responsable.
 - Vous croyez, répond Catherine MAURY, moi, j'ai peur.

Georges HOLBEL tape sur l'épaule de Catherine MAURY.
 - Pas de soucis, je serai là !
Et il sourit. Catherine MAURY hoche la ête, pas rassurée du tout.

Catherine MAURY est aux commandes du petit avion. Près d'elle, Georges HOLBEL. L'avion part, roule mais a bien du mal à décoller. Il y arrive, mais avec beaucoup de mal, surtout pour prendre de la hauteur. 

Au sol, les hommes regardent l'avion avec une peur sur le visage.
 - Elle te l'avait dit que c'était trop, dit un homme au responsable.
Le petit avion n'arrive pas à s'élever assez et la montagne arrive vite.
L'avion monte, descend, remonte, redescend. Il réussit à monter juste un peu plus, juste à temps pour frôler la montagne. Un vrai miracle.

Dans le petit avion, Catherine MAURY et Georges HOLBEL se regardent, respirent un bon coup.
 - Alors, j'avais pas raison, fait Catherine MAURY, trop lourd tout ça.
 - Oui, répond HOLBEL, mais je suis là près de toi, ça t'a aidé.
Un petit rire pour tous les deux.

- 5 -

Un autre petit terrain d'atterrissage. On finit de charger des caisses de médicaments dans un autre petit avion. Le pilote est Gérard VANOVSKY qui a près de lui Bernard MAUPAS.
 - Alors, bon voyage ? demande VANOVSKY, on t'attendait mercredi.
 - Oui, répond MAUPAS, mais j'ai eu un changement de planning et j'ai dû faire un DJIBOUTI en plus... J'ai même rencontré une nana super..  C'est rare, ça fait plaisir. Autrement, ça boum ?
 - Oui, fait VANOVSKY, pas mal de boulot.

Tous deux sont maintenant dans le petit avion. Il décolle. On le verra atterrir dans un endroit où on l'attendait, où il y a pas mal de voitures. On décharge le petit avion. Il y a beaucoup de monde, ça discute. On entoure les deux aviateurs. Arrivent deux docteurs, Fred WATSON et Nadine POUSSIN. Quelle surprise pour MAUPAS ! Le docteur ROUSSIN est la fille rencontrée dans l'avion. MAUPAS comprend alors l'attitude de la passagère. Elle le connaissait, tout simplement. Amusante rencontre.

Les deux docteurs sont là car il y a beaucoup de malades à soigner, une grosse épidémie.

Ca remue beaucoup. Il y a des personnalités.
 - En notre honneur, dit le pilote Gérard VANOVSkY, ils ont organiser une course de chameaux.
 - On n'est pas venu ici pour ça, répond le docteur WATSON, ils sont en train de mourir de cette épidémie et faut qu'on s'amuse !
 - Tant pis, dit le docteur Nadine ROUSSIN, on fera plus vite après... Il ne faut pas leur tuer le moral.

Et on assiste à une énorme fête, un grand spectacle, une course de chameaux.

Et puis, nouvelle discussion. Bernard MAUPAS revient en courant.
 - On leur rend la pareille, dit-il, allez les gars, en voiture
Et on assiste à une sorte de rodéo, avec les quelques voitures.

- 6 -

Dans un autre secteur de l'ETHIOPIE, un autre petit avion a transporté également des caisses de médicaments. Le pilote est Alain GAUDART qui a près de lui le steward Jean-Pierre GAMBIER.
 - Tu es déjà venu en mission ici, demande le pilote GAUDART ?
 - Oui, mais comme coordo., répond GAMBIER, et toi ?
 - Oui, plusieurs fois... mais on ne s'est jamais rencontré.
 - Non, mais le principal, c'est que tu saches piloter. Et tous deux rient.

On finit de vider le petit avion. Le pilote et le stew. Sont entourés par des notables. On les remercie. L'avion décolle. On le voit partir au loin.

Tout à coup, des coups de feu éclatent. Ce sont des rebelles qui tirent sur l'avion qui est touché par des balles de gros calibre.

Dans l'avion, c'est la panique. Le pilote Alain GAUDART se crispe mais il fait demi-tour. Il réussira à atterrir en pleine nature, mais pas bien loin de la piste d'où il était parti.
L'avion a une roue crevée. Mais les secours arrivent assez vite en camionnette.

- 7 -

On voit la bande de pillards qui avaient tiré sur l'avion. Ils se cachent. On voit arriver une file de camions ou de voitures quatre-quatre dans le paysage très pittoresque. Et les pillards, ( peut-être une cinquantaine ) attaquent le convoi. Les camions s'arrêtent. Tous les hommes sont groupés sous les menaces pendant qu'on vide les véhicules de leur contenu.
Un des chauffeurs du convoi a réussi à se cacher dans son camion et il réussit à démarrer. Et on lui tire dessus. On le voit arriver près du village, près d'un avion, celui d'Alain GAUDART qui a près de lui le stew. Georqes HOLBEL qui vient de remplacer GAMBIER.

Le chauffeur du camion raconte l'aventure.
 - Peut-être les mêmes qui nous ont tiré dessus, dit le pilote GAUDART.
 - On va porter ça nous-mêmes, dit HOLBEL.
 - Oui, répond GAUDART, mettez ce qui reste dans l'avion.

Les quelques hommes, aidés par HOLBEL et GAUDART, vident le camion et chargent le petit avion.
 - Mais à ( nom d'un pays ) vous ne pourrez pas atterrir, chargé comme çà !  Je vais y aller aussi, avec le mien.
C'est un homme qui a dit cela en désignant un minuscule avion de toile et de bois.
 - Mais vous êtes là... à quel titre ?... Vous ne coopérez pas avec nous ?
 - Non, mais c'est pareil, je m'occupe d'une association de transports, entre les villes et les villages... Pour toutes sortes de besoin.
 - Ah ! Bon... Vous êtes chouette.

On charge quelques caisses dans ce minuscule avion. Puis on assiste au décollage des deux appareils. Ensuite on les verra arriver près des locaux d'une association humanitaire, accueillis par le docteur Denis DREUX. Ca remue. On décharge les deux avions. Le soir arrive. Les locaux sont gardés par des hommes qui dorment, armés de couteaux et de machettes, en travers des portes et sous les ailes des deux avions.

Mais pendant la nuit, une bande de pillards attaque. Rude bagarre, mais victoire aux gardiens. Plusieurs blessés graves. Le docteur Denis DREUX est là, aidé par le pilote GAUDART, par le steward HOLBEL et par le pilote du tout petit avion.

On s'aperçoit alors que les pillards avaient réussi à déverrouiller les volets du bâtiment. C'est ce petit bruit qui avait réveillé les gardiens.

- 8 -

Ici, la piste d'atterrissage est pleine de trous. Il y a même des pieux plantés pour empêcher les atterrissages. Et puis il y a même des mines.

Après un orage, on ne voit plus les trous pleins d'eau. Un petit avion piloté par Gérard VANOVSKY accompagné de Bernard MAUPAS a bien du mal à trouver la piste. Il y arrive, mais finit par culbuter dans un trou en se posant. L'avion est assez endommagé mais il n'y a pas de victime, enfin pas grave.

Par radio, les deux hommes appellent les secours, et même jusqu'en FRANCE.

Des mécanos volontaires arrivent avec de l'outillage, des pièces de rechange. La remise en état de l'avion demandera huit jours. Toute l'équipe ira dormir à plusieurs kilomètres sous une tente, de peur d'être attaquée.

Enfin le petit avion repart, ainsi que les mécanos. Dans les secours, il y avait aussi le docteur WATSON qui a soigné MAUPAS légèrement blessé.

- 9  -

En pleine nature, le docteur SOUVAL pilote lui-même la Land-Rover. Tout à coup, il aperçoit des oiseaux, des vautours qui volent, se posent, repartent. Le docteur SOUVAL est intrigué et s'arrête. Lentement, il descend de voiture et après quelques pas, il voit un cadavre humain presque dévoré par des vautours. Il aperçoit alors, plus loin, un petit enfant qui semble garder des chêvres. Il court vers lui. Le petit garçon a peur. 

Alors le docteur SOUVAL lui sourit, lui parle gentiment, lui offre un bonbon. Tous deux partent dans la nature vers un village qu'on aperçoit. Le docteur SOUVAL offre même au petit garçon un stylo à bille et un petit bloc de papier.

Au petit village, tout est calme, mais tout le monde est malade ( début d'une épidémie de choléra ). Le docteur SOUVAL repart en courant vers sa voiture. Là, par radio, il appelle du secours.

C'est un petit avion qui apportera les secours. Il est piloté par Alain GAUDART accompagné par le stew. J-P. GAMBIER et par le docteur MORVAN. Le petit avion réussit à atterrir près du village. On y décharge trente kilos de vaccins et de médicaments. Et on commence à soigner tous les malades et a les installer en isolement. Quelle ambiance et quel acharnement de la part de ces quatre  visiteurs !


EPISODE  - 2 - 

( pays envisagé   MADAGASCAR  )

- I -

A PARIS, chez le pilote Alain GAUDART...
         

 
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